mardi 31 mai 2011

Les chaussures italiennes

J'ai reconnu Harriet
C'était entre nous
Comme si le piège voulait se refermer
Sur la rive opposée
C'était l'étourdissement que je cherchais
Une partie de moi était plus pleine d'appréhensions
Les secrets de chacun
Il arrive à un moment où l'on n'a plus la force
De nier ce qui arrive
A moi tu peux le dire
J'essaie d'être honnête
Mais quand Harriet m'a demandé
Bien sûr que oui
Je me souvenais de tout
Tu fais quoi dans le quotidien
J'écris des lettres
The great pretender par les Flatters
L'écueil qu'on ne voit pas
C'est celui qu'on découvre trop tard
Elle m'a parlé d'un portrait du Caravage
Les néons continuaient à nous surveiller
Tels les yeux d'un dragon
Quand j'ai pris le combiné
Réfugiée, poursuivie, seule
Tout à coup
Chacune de mes portes intérieurs battait au vent
Je n'arrivais pas à dominer mes confusions
J'ai noté dans mon journal
25 mai
Je ne pouvais rien faire
Nous étions arrivés jusque-là
Pas plus loin. Mais jusque-là.

Les chaussures italiennes Henning Mankell by me

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