vendredi 11 mars 2011

Suzanne la pleureuse

Au bord des larmes
Il faut que je vous raconte
C’est plus fort que moi
Je suis dans la profondeur de la grotte
A la tranquille noblesse du gris
Je me nourris de l’illusion infantile
Maintenant je voudrais consulter
Je veille à rester assise
J’ai glissé le maillot
Eh regarde
Des pattes malingres de petit lièvre !
Et certains désordres invisibles
La mer me dérobe
Et me prend en elle
J’adore l’odeur subtile du vide dans l’air
Pourquoi l’invité n’est-il pas arrivé ?
Les petits détails sont parfois la solution
Aux situations impossibles…..




A la poursuite de leurs secrets
Le vase bleu
Comme toute amitié débutante
Voler le feu des dieux
Tension entre ouverture et fermeture
Je suis aspirée à l’intérieur
D’un puits profond
J’ai ouvert les yeux
Le piège était tendu
L’abîme est tapissé de basalte
Noir et poussiéreux
Libérer une infinité de neurotransmetteurs

Plage privée
La mer a rejeté à nos pieds
Des lambeaux d’algues
D’un vert synthétique
Si tu crois… tu te trompes
Ce qui est attirant est repoussant
Gueule de fleur tropicale
Carnivore

Suzanne la pleureuse Alona Kimhi by me

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